Un coup de téléphone. « salut, là où je viens de commencer un nouveau boulot, c'est une petite assoss, on voudrait quitter Google® et puisque les ordis sont en linux, j'ai pensé à vous. ».

Que demander de plus ? Des ordis libres, une envie de sortir d'un GAFAM, c'est taillé pour des Gnuragistes !

Première rencontre

Nous aimons rencontrer les gens pour avec lesquels nous pourrions travailler. Et puisque nous essayons de faire le plus de choses possible collectivement, ce n'est pas un·e représentant·e commercial·e qui est envoyé·e chez le client les personnes demandeuses, mais bien trois gnuragistes à la déguaine relax et débonaire, bonnet ou capuche sur la tête qui vont au rendez-vous.

Nous posons des questions, nous écoutons les réponses en essayant de comprendre qui sont les personnes qui demandent un coup de main, comment elles fonctionnent, pourquoi elles souhaitent quitter le comfort engourdissant et trop curieux des GAFAM. On parle aussi de nous, de notre motivation à « faire du libre » et du pourquoi nous tenons à notre slogan « sieste, recherche et développement ». Nous parlons aussi de nos limites et de l'exitation qu'on vit par rapport à cette belle demande qui correspond tellement à ce qu'on fait.

Non seulement il y a l'envie de quitter Google® dans l'intérêt de la vie privée des enfants et des familles avec lesquelles l'association travaille au quotidien, mais aussi un pesoin de remplacer les septs ordinateurs de bureaux qui sont en bout de course et aussi d'avoir le sentiment d'être accompagné par « des gens qui connaissent linux ».

Petite précision concernant le matériel en bout de course, ce sont des Core 2 Duo qui ont encore des disques durs à moteur HDD et maximum 4GB de RAM. En 2022, avoir un peu plus de performance ce ne serait pas du luxe.

Comment compter et quantifier

Nous aurions pu faire comme n'importe quelle autre entreprise et remettre une offre. Sauf qu'en considérant les fondements de notre réflexion et de notre action quotidienne nous préférons coopérer avec les différentes personnes que nous rencontrons, bien plus qu'entreprendre. Et pour ce faire, nous proposons un fichier LibreOffice Calc qui aborde les différentes facettes de la vie numérique d'une oragnisation.

Et nous laissons les personnes avec lesquelles nous travaillons évaluer la valeur de notre temps de gnuragistes en fonction de leur budget.

Le plan étant de cloner les disques durs des machines actuelles vers les disques SSD d'ordinateurs reconditionnés et de mettre en place un PC serveur au bureau avec des outils comme Proxmox, Pfsense, Yunohost, Nextcloud, Collabora et un VPN de Neutrinet pour avoir des IPv4 et v6 fixes.

Mettre un serveur de test

Pour rendre possible la discussion, nous plaçons un PC serveur de test au bureau pour que différentes personnes de l'association puissent se faire une idée de ce que nous proposons comme solution technique.

Commander le matériel

Un de nos fodamentaux étant le matériel reconditionné, le seconde main, le refurbished, le slow-tech, etc. Dans ce cas-ci, nous parlons de remplacer 7 postes de travail et nous sommes convaincu·e·s que remplacer les tours (les untiés centrales) en conservant les écrans, claviers et souris, ce sera suffisant. Et pour ce qui sera de quitter Google®, nous proposons de faire comme avant l'ère du cloud et de mettre un PC qui fera office de serveur au bureau.

On se tourne vers cf2d pour les ordinateurs et pour le PC qui fera office de serveur, nous préférons proposer l'achat de disques durs SSD neufs en passant par Génération Amiga.

Aller chercher le matériel

Nous avons l'avantage d'ếtre localisé·e·s à Bruxelles et il en est de même pour les personnes avec lesquelles nous travaillons, entre la Cage aux ours à Schaerbeek, le bord du canal à Anderlecht et la Porte de Namur à Ixelles, il y a aussi la Porte de Hal à saint-Gilles.

C'est donc avec de bons sacs, que nous avons été chercher le matériel pour l'amener dans les bureaux et on s'est répartis, à trois, les quelques ordis de bureau et le PC serveur, à pied et avec un peu de métro.

Oui, en plus de préférer le matériel reconditionné, nous préférons aussi nos pieds ou nos vélos et à défaut, un peu de bus, de tram ou de métro. En tout cas, pour ce qui serait de la voiture, il y en a plus qu'assez en ville.

Cloner les disques et installer les machines

Après avoir déposé le matériel, nous avons convenu de l'une ou l'autre soirée durant lesquelles nous avons cloné les disques durs des vieux ordis, vers des disques SSD des « nouveaux ».

Nous avons fait cela en deux temps et avec des personnes différentes. Tantôt à causer de compta, de secteur marchand et non marchand, du projet gnuragistes, de la pertinence de sortir des GAFAM quand on travaille sur des dossiers qui concerne intimmenent des personnes, tantôt à causer technique de clonage et de virtualisation, sans oublier de manger un morceau, voir de se cuisiner un spaghetti dans la super petite cuisine du bureau.

On a même bien ris à l'idée de pousser la démarche du minimalisme et de l'absence de propriété, pour en arriver à vivre de bureaux en bureaux en passant par des lieux associatifs et militants et autres squats, appelés actuellement « occupations temporaires ». En parlant d'occupation, qui du propriétaire ou du squatteur occupe le bien commun ? … Mais c'est un tout autre débat, bien qu'entre logiciel propriétaire et propriétaire terrien il y a au moins une proximité lexicale et sémantique.

Installer le nouveau serveur

On a été gâtés par le monde du matériel reconditionné. Une bonne bécanne comme on dirait volontiers puisqu'il sagit d'une machine équipée d'un processeur Xeon, de 24GB de RAM (bien plus qu'il n'en faut pour faire tourner les machines virtuelles) et avec les deux disques SSD neufs prévus pour y héberger les services et les données de l'association, ça va ronronner.

En gros les principes sont les suivants;

Mais si vous voulez plus de détails, n'hésitez pas à parcourir nos tutoriels.

Reprendre la main sur le nom de domaine

À venir…