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tierce, le 14 juin 2022, modifié le 4 août 2022

Logiciel libre ou non, un système d’exploitation exploite quelque chose pour quelqu’un·e.

Dés qu’on a une machine dans les mains, il faut se poser des questions.

D’où vient-elle ?

Du sol à mes mains, par où est-elle passée ?

Où ira-t-elle ?

De mes mains à la poubelle, où donc finira-t-elle ?

De quoi a-t-elle besoin ?

D’électricité ?

De mon temps ?

Comment fonctionne-t-elle ?

Quel sont ses moyens de communication avec le monde extérieur ?

Ses capteurs ?

Ses antennes ?

Ses réseaux ?

Que sait-elle de moi ?

Quelles sont les données que je lui confie ?

Quelles sont les données que je consomme à travers elle ?

Quelles sont les méta-données qui gravitent autour de mes interactions avec elle ?

Que sait-elle de mes relations ?

Qui exploite qui ?

Quel est son système d’exploitation ?

Qui a conçu ce système d’exploitation ?

Que puis-je savoir sur son fonctionnement ?

Qui a écrit les logiciels que j’installe ou que j’utilise ?

Comment puis-je savoir ce que font ces logiciels ?

De quoi ou de qui suis-je dépendant·e ?

Si les logiciels ne sont pas libres ?

Si les logiciels sont libres ?

Qui a le choix ?

Est-ce que je peux m’en passer ?

Est-ce que mes ami·e·s peuvent s’en passer ?

Est-ce que les entreprises peuvent s’en passer ?

Est-ce que les services publics peuvent s’en passer ?

Est-ce que les États, les hôpitaux, les cabinets d’avocats, les écoles, etc peuvent s’en passer ?

Si non, pourquoi est-ce que ce sont les GAFAM qui équipent presque toute la planète ?

Et si tout ce qui touche à la machine devenait libre et commun ?